à suivre...
c'est calé, brouillon, fleur bleue quand même mais bon, on se refait pas...
MINA
14 septembre 2001
INT / SOIR / Salle de réception
Mina, notre héroïne est installée à une tribune et s'adresse à un public
MINA
“Il faut bien comprendre ce que l’on peut attendre des autres pour réussir à finalement se poser les bonnes questions. Décrire ce qui nous est cher, ce qui nous fait vivre, apporte une paix intérieure qu’il est rare de pouvoir partager, écrire ses propres découvertes sur soi et la possibilité que cela apporte dans ses rapports avec les autres est, et reste pour moi le meilleur exutoire aux petites douleurs qui accompagnent toujours une impérative remise en question. Les liens du sang, les autres, les choix que l’on fait en sachant pertinemment que l’on y laissera des plumes, sont en plus d’expériences, une formidable opportunité de s’affirmer en tant que mère, soeur, fille, amie. Rien n’est plus loin aujourd’hui que l’assurance, la certitude que tout est acquis et que rien ne change. Un jour sans faille, sans tristesse autant que rire est peut être une journée pour rien. Merci de vous être imprégner quelques instants et de vous êtes perdu et retrouvé, j’espère, dans mes mots.”
Mina
- 23 mars 2001
INT / MATIN / Chambre
Mina est dans son lit et se réveille tout doucement.
VOIX OFF : MINA PENSE
J’aime quand le jour pénètre dans cet appartement. Quand nous avons déménagé, j’ai eu l’impression de revivre. Nous avons trouvé cet appartement peu de temps après la naissance de Manolo. Nous avions besoin de plus d’espace, j’avais besoin d’un nouvel espace.
INT / MATIN / Cuisine
Mina est dans la cuisine et c'est la quotidienne bousculade du matin avec des mots lancés par chacun.
VOIX OFF : MINA PENSE
Les quelques mots du matin, les réveils difficiles des enfants, les grognements indescriptibles de Norb, le départ au boulot.
- 10h
INT / MATIN / Salle de rédaction
Mina arrive au journal The Several, où elle travaille et s'approche de son bureau.
DICOTELLO
“Mina!!!!”
VOIX OFF : MINA PENSE
L’entrée en matière au journal. Agression matinale quasi journalière vouée à perdre de la puissance après les pourparlers de paix.
Dico, Dicotello de son patronyme, rédacteur en chef. Personnalité tout en nuance dans les bons jours qui se transforme en guerrier visigot les jours de bouclage.
Pas de prétention dans cette rubrique un peu chaotique mais que j’aime rédiger, ce quart de page qui m’offre l’opportunité de commenter des faits divers, ou de m’attaquer au monde épique de la culture londonienne... Une rubrique à la hauteur de mes attentes journalistiques, pas de politique, pas d’investissement dans des causes qui font tourner la planète ou la détruisent à petit feu.
Qui sait qui me lit..., moi je sais pour qui j’écris.